Involuntary Sculptures

Involuntary Sculptures, borrowing its title from Brassaï’s 1933 Minotaure series, is a photographic project featuring everyday objects recovered from the Seine in Paris. Shaped first by the river’s currents and then by light, these objects are arranged in an on-site studio, transforming into new, almost sacred sculptures—“New Bodies”—baptized by water and illumination.

Despite erosion and rust, these objects refuse to sink, echoing Paris’ motto Fluctuat nec mergitur (“Tossed but not sunk”), symbolizing resilience and vitality. Metamorphosed by the river, they become metaphors for historical memory and evoke poetic, abstract, and humorous responses, acting as a form of emotional defense.

At the intersection of artist and viewer imagination, the images become “survival” images: new, untimely forms that overflow the frame and transform the surface into a visual unconscious. Walter Benjamin and Edgar Morin see in such images a magical presence, perhaps even a hint of the invisible, a water spirit, or a form of photogenie.

Sculptures Involontaires, titre emprunté à la série de Brassaï publiée en 1933 dans Minotaure, est un projet photographique présentant des objets du quotidien récupérés dans la Seine à Paris. Modelés d’abord par les courants de la rivière, puis par la lumière, ces objets sont disposés dans un studio sur site, se transformant en nouvelles sculptures presque sacrées—des « Nouveaux Corps »—baptisés par l’eau et l’illumination.

Malgré l’érosion et la rouille, ces objets refusent de sombrer, faisant écho à la devise de Paris Fluctuat nec mergitur (« Ballotté mais jamais coulé »), symbole de résilience et de vitalité. Métamorphosés par la rivière, ils deviennent des métaphores de la mémoire historique et suscitent des réactions poétiques, abstraites et humoristiques, agissant comme mécanismes de défense émotionnelle.

À l’intersection de l’imagination de l’artiste et du spectateur, les images deviennent des « images de survie » : de nouvelles formes intempestives débordant du cadre, transformant la surface en un inconscient visuel. Walter Benjamin et Edgar Morin y voient une présence magique, peut-être un esprit de l’eau ou une forme de photogénie.